J’ai longtemps été appelée « fille à papa », car j’ai grandit dans une famille qu’on pourrait qualifiée d’aisée, et que j’ai longtemps vécut sous la coupelle de mes parents, jusqu’il y a deux ans en fait.
Mais autant commencer par le début. J’ai vu le jour dans une clinique privée de Providence, une des villes les plus importantes de l’état de Rhode Island, USA. Mes parents sont bien placés dans la société de la ville, mon père est médecin généraliste, et possède son propre cabinet, qu’il partage avec son cousin. Ma mère travaille à la mairie de la ville, et occupe un poste d’adjointe. Je suis leur seule enfant, et ils m’ont longtemps attendue. Quand ils ont décidé d’avoir un enfant, vers leur vingt-septième année, ma mère pensait tomber enceinte dans l’année, comme l’ont été sa mère et sa sœur aînée avant elle. Mais après plus d’un an et demi d’essais sans résultats, ils ont commencé à se poser des questions. Après consultation d’un spécialiste de la fertilité, ils ont appris que mon père était stérile, et que pour avoir un enfant, il faudrait recourir à un donneur de sperme et à une insémination artificielle. Comme ma mère voulait absolument un enfant, ils choisirent cette option sans hésiter. Elle tomba enceinte un an après cette consultation, et je pointai donc le bout de mon nez huit mois et vingt jours plus tard. Le fait que j’ai été désirée longtemps avant que je naisse poussa mes parents à encore plus me gâter. A à peine quelques mois, ma chambre regorgeait déjà de peluches et de jouets en tout genre, dont je n’aurai l’utilité que des mois plus tard. Mes parents ont toujours voulu le meilleur pour moi, les meilleures nounous, les meilleures écoles, les meilleurs professeurs particuliers pour les cours de danse, de piano ou de peinture. Avec toutes ces attentions, je ne pouvais qu’être qu’une bonne élève. J’avais presque toujours les meilleurs notes, dans toutes les matières, j’ai toujours fait partie des cinq meilleurs élèves de chaque classe que j’ai fréquentée. J’étais pratiquement parfaite aux yeux de mes parents, juste un peu trop dépensière lors de ma période lycée, mais ça ne suffisait pas à tenir mon image pour eux. Ah le lycée … j’ai réussi à maintenir mes résultats tout le long alors que je travaillais beaucoup moins qu’avant, les cours étaient bien moins importants que les sorties, les garçons et le shopping. Providence n’est pas New York ou Londres mais on peut aussi y être accro du shopping … J’ai été diplômée avec les honneurs, mais je n’ai pas été major de ma promo, ce qui laissa un peu goût amer à mes parents. Pas très longtemps … J’ai reçu peu après la lettre d’admission à Brown, l’université que mes deux parents ont fréquenté, la seule digne d’intérêt à leurs yeux. J’ai réussi à leur faire accepter mon envie d’habiter sur le campus, pour mieux me fondre dans la masse. C’était aussi pour mieux souffler. J’avais choisi d’étudier la littérature britannique, mais après six mois de cours, je n’en pouvais plus, j’avais l’impression d’étouffer. La pression des professeurs pour les devoirs, celles de mes parents pour les notes … c’était trop. J’ai joué les touristes encore quelques mois, le temps de réfléchir à ce que j’allais faire … Une amie m’a parlé de son frère, qui avait tout plaqué pour aller vivre à Londres. Il y a eu comme un tilt dans ma tête : un voyage pour mieux se retrouver … ça pourrait tout à fait me convenir. J’ai d’abord fait des recherches avant d’affronter mes parents, j’ai choisi d’aller en Italie, à Rome. Pourquoi Rome ? Je pourrai dire tout simplement, pourquoi pas. Mais il y a une mini-raison : j’ai étudié l’italien au lycée, et il y a de très bons cours de peinture là-bas. Je pourrai peut être m’y mettre. J’ai longtemps répété mon discours avant d’aller affronter mes parents, j’ai fait une liste de points positifs. Etonnamment, le plus dur à convaincre à été mon père, qui a eut énormément de mal à comprendre pourquoi je voulais arrêter me études. Ma mère m’a soutenue, à peu près, et c’est grâce à elle que mes parents financent en partie ce voyage.
Il n’était question que d’un an au début, j’habite Rome depuis maintenant deux ans …

Ici, vous devrez rédiger un texte en expliquant le caractère du personnage que vous jouez. Vous pouvez aussi décrire son physique, ses goûts etc. Mais n'oubliez pas que personne n'est parfait. Je demande des qualités ET des défauts, tout cela en 15 lignes.

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Qu'en pensez vous ? Très joli design, ce qui m'a attirée comme un aimant.
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