Hermia •• Goddess of Rome [Terminée]

Goddess of Rome

Hermia Luna Selvaggi

« La vraie gloire ne consiste ni à mourir, ni à vivre, mais à bien faire l'un et l'autre. »

Hermia •• Goddess of Rome [Terminée] Mtnt6b

© Hysteria

Nom ;

Qui ne connait pas ce nom ? Chacun sait qu'elle fait partie des princessses de Rome qui se disputent le trône de la popularité. Son nom fait rêver, fait frémir, mais ne laisse personne indifférent.

Prénoms ;

Hermia. Quel nom plus approprié aurait-elle pu porter ? Après tout, l'histoire bien malheureuse d'Hermia et Lysandre trouve écho dans son propre chagrin. Elle ne peut qu'espérer que son hisoire se clôturera aussi par une fin heureuse. Quant à Luna ? N'est-elle pas aussi froide et belle que la lune, inacessible et pourtant vénérée.

Date de naissance ;

Une jolie journée ensoleillée où rien d'extraordinaire n'arriva à part sa naissance.

Âge ;

Seulement 19 ans, et pourtant une fois déjà bien remplie ! Elle a parfois l'impression d'être bien plus âgée que ça.

Ville de naissance ;

Origines ;

Statut ;

Et surtout croqueuse d'homme. Ce n'est pas pour rien si elle fait partie du groupe Luxuria. Tout le monde connait son impressionnant tableau de chasse.

Groupes ;

Je suis comme je suis.

Journal de la fac

Portrait d'Hermia L. Selvaggi, ancienne pom pom girl, délégué de classe, présidente du comité des élèves, Reine de sa promotion (et de la faculté)...

Elle a su garder son âme d'enfant, et s'émerveille, toujours des petites choses simples de la vie.
Qui puis-je si à l'approche de Noël je devins une vraie dingue, et je décore tout du grenier à la cave. Hé non, je vous assure, je ne suis pas intenable dans un magasin de jouet, j'ai juste une expansivité un peu trop marqué. Comment ça on me croit pas ?
Elle est assez optimiste, et souriante, même si elle ne peut parfois pas retenir quelques remarques sarcastiques et acerbes. Râleuse, elle ne supporte pas certaines choses ; ainsi il ne vaut mieux pas la priver de son confort pour ne pas s’attirer ses jérémiades.
Mes jérémiades ? Qui est le petit con qui s'est amusé à écris ça histoire que je lui règle son cas ?! Je suis quelqu'un de raffiné qui aime les bonnes choses et le confort, ce n'est pas pour autant que je suis -ce qui est sous-entendu- une emmerdeuse.

C'est un sacré bout en train qui aime s'amuser et faire la fête en compagnie de ses amis. Ceux qu’elle aime peuvent voir qu’elle est excentrique, pleine de vie et enjouée, il en faudra beaucoup pour la voir déprimer.
Excentrique ? Je trouve ce terme assez péjoratif ! Qu'est-ce que vous entendez par excentrique ? Si c'est hystérique cet article est de la diffamation, si c'est original et pleine de vie, alors vous garderez peut-être votre tête sur vos épaules.
Jalouse et possessive, elle aime être entourée et se savoir aimé. Cependant, mieux vaut ne pas attendre d’elle qu’elle soit fidèle en amour. Disons qu’elle est du genre volage et adore ainsi se trouver de nouvelles conquêtes.
Jalouse et possessive ? Mouais, je ne vois pas de raison de l'être, étant doné que la plupart du temps, je connais juste le prénom de mes connquêtes. Par contre pour ce qui est du volage, c'est bel et bien vrai. Mais cela n'est un secret pour personne.

Ne voyant clairement pas l'intérêt du tissu d'âneries qui est écrit je préfère reprendre l'article en main. Comment ça, je ne peux pas ? Tu veux être viré de l'équipe du journal ? Non ? Alors, la ferme et va faire des photocopies !

Quand on me voit la première fois, j'ai l'air d'être une jeune femme très élégante et distinguée. Je parle toujours posément, faisant preuve d'esprit et d'un grand sens de l'observation. On voit tout de suite que j'ai grandi dans un milieu aisé et que j'ai profité d'une excellente éducation. Ainsi, les mots qui viennent à l'esprit des gens que je rencontre sont élégante, délicate, gracieuse et cultivée, mais aussi froide, distante et dure. Cependant, ce n'est qu'une facade que l'on m'a apprise à construite, car je suis en faite très différente de ce que l'on pourrait croire.
Je ne suis pas du genre à me laisser duper. Je suis une personne prudente et observatrice. Mieux vaut y réfléchir à deux fois avant d'essayer de me doubler, ou de me trahir. En essayant de me manipuler beaucoup y ont perdus des plumes. Bon nombre de personnes ont regretté de m'avoir sous estimée ! Rancunière comme je suis, je n'hésiterai pas à me venger. Je peux être une vraie vipère qui attendra son heure pour frapper. Cependant, utiliser la force est selon moi dénué de tout intérêt. Quand je m’en prends à quelqu’un je le détruis psychologiquement. J'avance lentement s’il le faut, mais rien ne pourrait m’empêcher d’atteindre mon but. Je n'oublie jamais une humiliation ou une trahison.

J'aime observer les gens pour les cerner, dépasser la première impression, voir derrière les apparences. Pas la peine de me faire un beau sourire et de faire semblant d’être mon ami, je finis toujours par percer à jour les hypocrites. Je suis le genre de personne qui ne juge pas sans avoir pris le temps de connaître quelqu'un. Se fier aux rumeurs et écouter les ragots ce n’est vraiment pas mon genre, si je dois me faire une opinion ce sera après une longue discussion et une phase d’observation. Je possède une très bonne intuition et ne me trompe que très rarement mais dans ces cas-là je sais reconnaître mes erreurs.
J'ai un sacré caractère et sais me faire entendre. Mais, je sais trouver les mots justes, résoudre les conflits autrement que par la force. Je suis sure de moi et très fière, on peut dire que je ne suis pas le genre de personne à me laisser marcher sur les pieds.

Je peux paraître aussi douce, fragile et innocente, que froide, forte et manipulatrice. Je joue de l'impression qu'on peut avoir de moi. J'aime jouer de cette fragilité qui émane de moi. Une moue tremblante, un sourire timide, un regard gênée et l’affaire est dans le sac… Je suis une habile comédienne qui ne demande qu’une scène et un vaste public pour exposer son talent. Aucun rôle ne m'est impossible à tenir.
Je suis capable d'une incroyable tendresse et d'une grande compassion. Que je tiens à quelqu'un je n'accepterais jamais qu'on puisse le blesser. Je serais prête à me mettre dans les pires situations pour aider quelqu'un. Et une fois qu'on a mon affection, je me révèle très douce et tendre.

Je ne suis pas du genre à me laisser décourager. Je ne baisse jamais les bras. Combattive, je lutterai jusqu’à mon dernier souffle. Une fois qu’on me donne une raison de me battre, rien ne pourra me faire renoncer. J'aime la compétition, les défis. Je mets toute mon énergie dans ce que j'entreprends, la médiocrité n’est pas un mot que je connaîs.
Je suis comme je suis, et ceux qui ne l'acceptent pas n'ont qu'à passer leur chemin. Je suis une de ses roses sublimes, mais pleines d'épines qu'il faut savoir manipuler avec déllicatesse sous peine d'être piqué. Il y a toujours des audacieux pour croire qu'ils vont réussir à m'arracher à mon jardin pour me laisser dépérir dans un vase, mais sous mes airs de rose je suis une de ces mauvaises herbes dont on n'arrive jamais à se débarasser et qui reviennent toujours plus forte.

Ce que j'aime ? Je ne suis pas très compliquée. Un bon livre devant un feu de cheminée par une froide journée d’hiver, le tout emmitouflé dans un plaid avec un capuccino brulant. Une limonade glacée à la terrasse d’un café par une journée ensoleillée à Rome. Un délicieux repas dans un restaurant hors de prix, ou une pizza géante dégoulinant de fromage et avec une bouteille de 2l de coca que je partage avec Rom’. Un bon film, de ceux qui vous laissent rêveur avec l’impression d’être encore dedans. Un visionnage DVD d’une série dont vous connaissez les répliques par cœur alors que vous devriez être en train d’étudier. Un envoi de SMS pendant un cours que vous devriez normalement écouter au lieu de faire ça et de dessiner sur votre polycopié. Toutes ces petites choses ridicules, que l’on est plus censé aimer après un certain âge, ces adorables petites figurines représentant des fées, ces peluches toutes douces… Un tas de sucrerie que vous regretterez la seconde suivante d’avoir mangé : gâteau, barbe à papa, pomme d’amour, pop corn…

J’adore : le bruit de la pluie, l’odeur de la lavande, les spaghettis bolognaise, le luxe, le coca, le thé au citron, les fraises, le basket ball, la soie, les labradors, les orchidées, le rock et le classique, lire, le bleu, la mer…
Je déteste : la pollution, être malade, les araignées, les couleurs fluo, le jazz et le rap, la violence, me sentir faible, les maths, les émissions politiques, les films policier, le ski…

Les raisons pour laquelle cet article ne m’apparaîtront pas :
J’ai suffisamment de pouvoir pour le censurer, celui qui devait l’écrire a pris mes menaces de « Tu finiras au fond d’un lac et personne n’en entendra jamais parler ! » très au sérieux, le dirigeant du journal de la fac est une de mes conquêtes et est prêt à exécuter le moindre de mes ordres, et tout simplement parce que je l’ai décidé et qu’une fois que j’ai décidé quelque chose rien ne peut se mettre en travers de ma route.

Quand le masque tombe.

Pseudo / Prénom Pixie / Julie
Âge ; 20 ans
Comment avez-vous connu le forum ? Top site
Qu'en pensez vous ? pompom

Célébrité de votre avatar ; Kristen Bell
Code du règlement ; Signore Hyde, à votre service.

Goddess of Rome

Raconte moi une histoire.

"Il faut collectionner les pierres qu'on vous jette. C'est le début d'un piédestal."

- Asseyez-vous Hermia.
Je me renfrognais tout en prenant place. Je détestais venir ici. Depuis mes 15 ans, je devais supporter le tic tac obsédant de l’horloge qui égrainait les secondes à une lenteur obsédante, fixant d’un regard indifférent la plante verte qui dépérissait petit à petit dans un coin de son bureau. Je connaissais parfaitement ce bureau aux murs trop blanc, décoré de peintures reposantes invitant à l’évasion, où il y avait un sofa confortable invitant à la confidence, et surtout un psychologue sympathique invitant à la confiance.

- Alors Hermia, comment allez-vous ?
Je le fixais à présent, détaillant on visage ouvert où on pouvait lire sa gentillesse, avant de pousser un soupir agacé. Comment j’allais ? Voilà une question bien complexe.
- Bien…Je suppose.
Net, cours, concis. Moi-même, je ne le savais pas trop, alors comment pouvais y répondre. J’avais déjà été plus mal, mais aussi bien mieux. Devant mon manque de loquacité, il m’interrogea.
- Parlez-moi de vos parents. Avez-vous réussi à discuter avec eux ?
J’eus un rire amer. Parler avec mes parents ? Quelle bonne blague ! Ils étaient plus insaisissables que des courants d’air. Je ne vois vraiment pas comment j’aurais pu leur parler !
- Allons, docteur, s’ils me laissent faire n’importe quoi avec leur fortune c’est pour être sûr que je les laisse tranquilles. Ils sont en voyage je ne sais où…C’est une règle tacite, mais très clair entre nous. Je fais ce que je veux et eux font ce qu’ils veulent, mais chacun de son côté. Je ne les vos que très rarement, mais ils compensent cela par des cadeaux tous plus somptueux les uns que les autres.
- Et cela vous convient-il ?
Je lui lançais un regard noir. Je détestais quand il faisait en sorte de me poser des questions qui - il le savait me dérangeait- pour me faire réagir.
- Je prends ce qu’on me donne. Ils ne me laissent guère le choix. Et puis, je n’ai pas de quoi me plaindre, contrairement à beaucoup j’ai de quoi vivre. C’est même un euphémisme puisque je suis la seule héritière de l’extraordinaire fortune des Selveggi. Tout le monde pense que j’ai une chance incroyable !
- Que pensez-vous justement de la façon dont on vous perçoit ?
Je laissais un sourire insolent apparaître. Oh là, j’avais beaucoup à dire. Après tout, durant toute ma scolarité j’avais été la Reine incontestée, chacune de mes paroles avait été paroles sacrées. J’avais été pom pom girl, déléguée de ma classe, puis présidente du comité des élèves. La popularité ne m’avait jamais abandonné, j’avais brillé, excellant en tout point. Ce qui m’avait fait jubiler avait été de finir dans le classement des meilleurs élèves, montrant aux mauvaises langues, que j’étais aussi parfaite que je le prétendais.
- Vous voulez dire le fait qu’on me voit comme une garce, une petite peste capricieuse, une fille facile, une briseuse de ménage…Oh, allons, ne prenez pas cet air atterré, je sais parfaitement ce qui se dit sur moi. J’en suis en partie responsable, puisqu’on "récolte ce que l’on sème". Je sais que mon comportement est à la hauteur de ma réputation. J’ai été et reste ce qu’on appelle une garce.
- Mais, tous ces gens qui vous jugent ne savent rien de votre vie, de votre famille et de ce que vous avez vécu.
Je le regardais avec compassion. N’était-ce pas cela le but du jeu ? On juge toujours les autres d’après ce qu’on voie d’eux, on peut passer sa vie à côté de quelqu’un sans réellement le connaître. J’haussais les épaules, montrant clairement l’indifférence que cela provoquait chez moi.
- Les gens ne m’intéressent pas. Ceux que j’aime savent qui je suis vraiment, avec eux je suis moi-même.
Je baissais pour la première fois les yeux. Je n’étais pas à l’aise quand il fallait que je laisse tomber le masque et que je révèle qui j’étais vraiment. On me prenait pour une garce, mais au moins les gens me croyaient forte, insensible, invulnérable…Ils adoraient mépriser la parfaite petite fille riche que j’incarnais.
- Ils n’ont pas envie de savoir que j'ai des cauchemars où je sens son souffle dans mon cou, ses mains sur moi et où je réentends ses paroles.

Je tentais de reprendre le contrôle de mes émotions alors qu’ils posaient une main réconfortante sur la mienne. Je respirais lentement et essuyais les larmes que je n’avais pas réussies à retenir. En même temps, il n’y avait que dans ce petit bureau et dans les bras de Roméo que je m’autorisais cela. Le reste du temps, je ne montrais aucune faiblesse.
J’attrapais le mouchoir qu’il me tendait et redressais la tête.
- Votre ami est toujours là ?
Je le regardais comme s’il était fou. Bien sûr que Roméo était toujours là, c’était mon meilleur ami. La seule et unique personne que je n’avais jamais cherché à blesser, le seul à qui je vouais une confiance absolue, le seul qui savait mon secret, le seul qui me voyait fragile.
- Lui, il est toujours là. Tout ce temps, il a eu le courage de supporter mon sale caractère. Ce qui est un véritable exploit !
- Vous l’aimez ?
Je hochais la tête, comprenant qu’il ne parlait pas d’amour avec un grand a.
- Oui, je l’adore même. Il est mon meilleur ami, mon confident et le frère que j’aurais rêvé d’avoir. Il n’y a aucun secret entre nous.
- Il a toujours été là pour vous soutenir.
- Oui, il a supporté mes crises d’angoisse, mes sautes d’humeur…Il a vraiment été courageux car je n’ai pas été facile à vivre après ça. J’avais peur, et en même temps j’étais très en colère. Il m’a donné la force de me relever, il a été le seul à être là pour moi. Mes parents ont préféré m’envoyer vous voir, sans prendre le temps de me réconforter ou de me rassurer. Ils me regardaient même comme si j’avais été la seule coupable de ce qui m’était arrivé.
- Et vos autres amis ?
- Allons, soyons sérieux. Ils aiment la populaire Hermia, celle qui pliait le lycée à ses règles, celle qui a conquis l’université en quelques minutes, celle qui fait la tournée des bars avec eux, celle qui a un tableau de chasse à faire pâlir d’envie les plus grands Dom Juan…Ils ne veulent pas de la fragile Hermia qui se remet en question, celle qui voit un psy depuis ses 15 ans parce qu’elle s’est faite violée.

Dans mon monde, c’est ainsi que les choses fonctionnaient. Un monde d’apparence où il ne fallait jamais rester le dos tourné sous peine de se faire planter un couteau dans le dos par ces chers amis, un monde où on vous encensait par devant et vous enfonçait par derrière, un monde où votre richesse, votre beauté et votre popularité étaient les seules critères.
- Mais, n’êtes-vous pas triste de ne pas réussir à avoir une relation sérieuse ?
Je le fixais avec agacement. Il fallait qu’il revienne sur ma vie sentimentale. Ou plutôt mon absence de vie sentimentale. Je savais que j’avais un problème, que ce n’était pas sain. Je venais depuis peu de remettre toute ma vie en question, mais pour l’instant je n’avais pas de solution.
- Bien sûr que j’en suis triste, mais je ne peux pas oublier ce que j’ai vécu. Je n’arrive pas à faire confiance aux hommes, et il faut avouer que tous ceux que j’ai rencontrés n’ont pas amélioré mon opinion. J’en ai besoin, c’est un exutoire. Je me sens bien, c’est ma drogue à moi. Je les prends et je les jette, il n’y a pas de place pour les sentiments.
- Pourtant, vous semblez fatiguée !
Je soupirais et fermais les yeux. Bien sûr que j’étais fatiguée, qui ne le serait pas de devoir sans cesse porter un masque.
-Je ne suis jamais moi-même, sauf avec Roméo. Le reste du temps, je joue un rôle, un rôle qui ne me plaît plus. J’aimerais…changer, mais je ne sais pas si c‘est possible et si j’en ai la force.
Je sentis ma gorge se nouer, alors que j'extériorisais ce qui me faisait si peur.
- J'aimerais que pour une fois quelqu'un me voie vraiment. Pour ce que je suis, et non pour l’image que je donne. Je crois en l'amour pourtant, et vous savez j'essaie de jouer les Cupidon pour Roméo. Il a toujours été là pour moi, alors j'ai trouvé que c'était la moindre des choses de l'aider avec celle qu'il aime. Sur le moment, ce n'était pas calculé, elle ressemblait à un chiot abandonné sous la pluie par ses maîtres.
Je ne pus m'empêcher de rire à ce souvenir. Quelle surprise, cela avait de là trouver sur le perron de Rom', dans un état assez pitoyable. Mais, passé la surprise, je m'étais inquiétée de la voir ainsi.
- J'ai été touchée par la fragilité qui émanait d'elle et quelque chose s'est passé ce soir-là qui a changé nos relations. Après coup, je me suis dit que ce serait une bonne manière de présenter Roméo sous un jour plus favorable. Et il est vrai que je l'apprécie énormément, elle est vraiment adorable. Et puis, ce serait dommage que Roméo n'est pas une fin heureuse et que sa "Juliette" le quitte.
- Je suis ravie de voir que vous avez des buts positifs et que vous vous ouvrez aux autres.
Je le regardais un peu sceptique, certes c’était un progrès. Mais bon, m’être liée d’amitié avec une personne n’était pas non plus une grande révolution dans ma vie. Et puis, il valait mieux que je m’entende avec Ana Lucia puisque étant donné que je considérais Rom’ comme mon frère, elle devenait par conséquent ma belle-soeur.
Je sursautais en entendant l’horloge sonnait. Il était temps pour moi de revêtir mon masque et de redevenir l’insaisissable Hermia.
Je me levais et avant même d’avoir réalisé nous nous retrouvions devant la porte à nous serrer la main. Je lui souris pour le remercier de cet intermède même s’il savait à quel point cela me déplaisait de devoir m’épancher. J’avais beau rechigner, cela faisait du bien de pouvoir parler à cœur ouvert sans être jugée.
- A bientôt Hermia.
- A bientôt docteur.
Alors que je sortais du cabinet, je repris mon habituel air confiant et me dirigeais à mon rendez vous avec mes "amis". Pour l'instant, j'allais encore un peu faire durer la masquarade.